Chronique # 70 (2016)

Jocelyne Mathieu
avec la collaboration de Gilles Gallichan et de Fernand Harvey

Jean-Charles Déziel, lauréat du prix des Dix 2017

70-dezielMontréalais de naissance, Jean-Charles Déziel a fait des études classiques au collège Brébeuf et en droit à l’Université de Montréal. Pendant toute sa vie et de diverses manières, il s’est voué à l’histoire de Montréal.

Pendant 27 ans, de 1965 à 1995, il fait carrière à la radio de Radio-Canada, à titre de réalisateur, notamment de magazines d’information religieuse tels que L’autre rive, Terre nouvelle et Dialogue. Il compte aussi des émissions « jeunesse » : Si tous les gens du monde et L’important, c’est la rose. En collaboration avec des historiens chevronnés, Lucien Campeau, Michel Brunet, Marcel Trudel, René Durocher et Nive Voisine, il réalise des émissions sur l’histoire du Canada français; de même, des séries culturelles relatives au Moyen Âge, au judaïsme, au protestantisme ou encore sur l’itinéraire de jeunes intellectuels à la recherche d’un maître à penser qui a donné la série Sur les traces d’un maître. Il s’est associé au Groupe de recherche de Jean Simard, en ethnologie au Département d’histoire de l’Université Laval, pour réaliser une série d’émissions qui fera l’objet d’un ouvrage publié chez HMH Hurtubise dans la collection Ethnologie sous le titre La religion populaire des Québécois, un patrimoine méprisé (1979).

Jean-Charles Déziel devient membre de la Société historique de Montréal (SHM) en 1997 et son président en juin 2000, fonction qui lui permet de servir la mission de la Société à savoir l’étude et la diffusion de notre histoire par l’établissement de la bibliothèque pour y loger la collection constituée depuis la création de la SHM en 1858, et par l’organisation de conférences mensuelles en partenariat avec le Musée de Pointe-à-Callière.

La mise sur pied, en 2002, d’un studio de radio au siège social de la SHM permet la création de l’émission Nouveaux regards sur notre histoire, diffusée sur les ondes de Radio Ville-Marie. À ses débuts, l’émission présente et fait connaître, sur le site même de la Société, les mémoires de maîtrise et les thèses d’étudiants en histoire. Maintenant, elle ouvre son micro aux historiens et aux essayistes contemporains. C’est dans le cadre de cette émission hebdomadaire que fut produite, en 2007 et 2008, la série intitulée Des Montréalais parlent de Saint-Sulpice à l’occasion du 350e anniversaire de l’arrivée des Sulpiciens à Montréal.

La Société des Dix est heureuse de remettre le prix des Dix 2017 à Monsieur Jean-Charles Déziel, en cette année du 375e anniversaire de Montréal.

Premier Fauteuil : Simon Langlois

Simon Langlois a publié Regards sur le Québec. Chroniques sociologiques, (Montréal, Del Busso éditeur, 2017). Il prépare, par ailleurs, un recueil d’essais sous le titre Refondations nationales au Canada et au Québec 1867-2017, qui paraîtra en 2017, année du 150e anniversaire de la Confédération canadienne. Il a aussi fait paraître un article dans une nouvelle revue : « La sociologie visuelle, nouveau champ de la discipline », Photo-Société (volume 1, no 1, 2016, p. 12-13). Un chapitre de livre s’est ajouté à sa production dans La France des inégalités. Réalités et perceptions, Paris, Presses universitaires de Paris-Sorbonne [Olivier Galland, dir.]: « Des sentiments de justice sociale divergents en France et au Québec », (avec Michel Forsé et Maxime Parodi, 2016, p. 139156). Une version anglaise de ce texte est parue sous le titre « Contrasting sentiment of social justice in France and Quebec », The Tocqueville Review/La revue Tocqueville (volume 37, no 2, 2016, p. 126-142). Simon Langlois a de plus rédigé un chapitre dans Histoire et enjeux de la sécurité sociale au Québec [Denis Latulippe, dir.], (Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2016, p. 101-131) sous le titre « La révolution des genres de vie de 1960 à 2015 », visant à souligner en 2016 les cinquante ans du Régime de sécurité sociale au Québec.

Il a enfin participé à deux colloques en livrant les présentations suivantes : « Les relations Ontario-Québec » colloque du 50e anniversaire du Collège Glendon (Toronto, 3-4 décembre 2015) ; « Les nouvelles pratiques de consommation et les enjeux pour les politiques publiques », (avec Mathieu Lizotte), Réseau de recherche sur les intérêts des consommateurs et les politiques publiques (Montréal, Université McGill, 7 décembre 2015).

Deuxième fauteuil : Andrée Fortin

Andrée Fortin travaille actuellement sur le cinéma, l’imaginaire, la ville, et l’invention de la tradition. Elle a publié dans Recherches sociographiques « Famille, filiation et transmission dans le cinéma québécois » (vol. LVII, no 1, 2016, p. 17- 47). Elle est coauteure, avec Jean-Philippe Warren, du texte intitulé « Un village en ville » publié dans le Bulletin de la Société d’histoire du Plateau-Mont-Royal (vol. 11, no 1, 2016, p. 16 -www.histoireplateau.org-). Elle signe la « Préface », dans Olivier Bernard [dir.], Les arts martiaux. La puissance d’un imaginaire (Québec, Presses de l’Université Laval, 2016, p. xi-xiii).

Elle a participé à des tables rondes : une sur le documentaire L’austérité n’affecte personne, son propos étant « L’austérité n’affecte personne, surtout pas les femmes et les personnes âgées » (Amphithéâtre Hydro-Québec, Université Laval, Québec, 4 novembre 2015); une autre sur l’État des lieux de la ville contemporaine : un bilan de santé urbanistique, sociologique, philosophique et politique », Colloque international Rendre la ville durable : mythes et réalités, (Québec, Université Laval, 11 novembre 2015). Elle a prononcé plusieurs conférences : « L’histoire du bénévolat au Québec » (Bibliothèque Rivière-des-Prairies, Montréal, 4 décembre 2015); « Habiter les terres… au pays de l’impossible » (Table-ronde Être au monde, Théâtre aux Écuries, Montréal, 18 février 2016); « Toullmonde est demandé au parloir. Art et contreculture au Québec (1967-1978) », (Département de sociologie, Université Laval, 24 mars 2016); « Identité, mobilité et autonomie », L’élu, décideur de mobilité ?, 22e Colloque de l’Association québécoise du transport intermunicipal et municipal, (AQTIM), (L’Estérel, 9 juin 2016); « Imaginaire de la ville et de la banlieue dans le cinéma québécois »,’Urbs. Espaces suburbains, ex-urbains et périurbains au Québec et au Canada francophone (Senate House, University of London, 9 juillet 2016). Elle a de plus participé au Midi discussion autour de Chroniques des arts de la scène, sous la direction de Marie-Thérèse Lefebvre : « Peut-on appeler ça de l’art ? » (Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises, Université McGill, Montréal, 27 octobre).

Troisième Fauteuil : Gilles Gallichan

Gilles Gallichan a complété la reconstitution du catalogue de la bibliothèque personnelle de Joseph-Octave Plessis (1763-1825) [cf. Cahiers des Dix, no 68 (2014) p. 47-92]. Ce catalogue, qui recense chacun des 735 titres identifiés de la collection J.-O. Plessis, est désormais disponible aux Archives de l’Archevêché de Québec.

Il a publié un article dans le Bulletin de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, vol. 44, no 2, 2015, p. 13-18, « Les livres naufragés de Jean-Charles Bonenfant. Fragments de la bibliothèque de Jean-Charles Bonenfant et Yolande Désilets ».

Le 8 février 2016, il a participé à un enregistrement de l’émission Tête à tête sur la chaîne CPAC. Il était interviewé par l’animateur de cette émission, monsieur Pierre Donais à propos de ses années passées au service de l’Assemblée nationale et de ses travaux dans le cadre du programme de reconstitution des débats parlementaires.

Le 3 mars, il a participé au colloque organisé par Mylène Bédard et Micheline Cambron, tenu à l’Université de Montréal sur le thème : Les années 1840 : rupture ou réarticulation des possibles? Gilles Gallichan a traité de la jeunesse d’Antoine Gérin-Lajoie pendant la première décennie de l’Union.

Il a également collaboré au projet dirigé par Gérard Fabre et Yves Frenette sur les relations et souvenirs de voyages de Québécois au XIXe siècle. Son étude a porté sur le voyage aux États-Unis en 1837-1838 d’Olivier Robitaille, médecin et maire de Québec de 1856 à 1857 (à paraître en 2017).

Le 28 mars, il a donné une conférence sur l’histoire et la valeur patrimoniale de l’église Saint-Charles de Limoilou (Québec), précédée d’une entrevue sur le même sujet sur les ondes de la station radiophonique CKRL avec madame Jessica Lebbe.

Gilles Gallichan a produit l’index des deux ouvrages de Jocelyn Saint-Pierre, Histoire de la Tribune à Québec 1871-1959, Montréal, VLB, 2007 (cet index est disponible aux Éditions du Septentrion) et le second tome : La Tribune de la presse à Québec depuis 1960, Québec, Septentrion, 2016.

Il a collaboré à l’ouvrage publié sous la direction de Michel Sarra-Bournet, Les grands commis et les grandes missions de l’État dans l’histoire du Québec, Montréal, PUQ, 2016. Son article porte le titre : « La genèse d’une administration publique québécoise, 1792-1867 ». Il a aussi participé à l’ouvrage publié sous la direction de Marie-Andrée Beaudet et de Mylène Bédard, intitulé : Relire le XIXe siècle québécois à travers ses discours épistolaires, publié aux Éditions Nota Bene. Son article porte le titre : « «Cher Monsieur et ami…» Regards sur les lettres de la famille Bédard à John Neilson, 1803-1837 », p. 15-38.

Il poursuit toujours des recherches relatives à l’histoire du quartier Limoilou et participe activement aux activités de la Société historique de Limoilou.

Quatrième Fauteuil : Denys Delâge

Denys Delâge a publié : « Du castor cosmique chantier de castor : la transformation d’un mythe», dans Religiologiques (no 32, printemps-automne 2015, p. 167-218) ; « Alexis de Tocqueville en pays «sauvage» », avec Catherine Desbarats et Jean-Philippe Warren, dans The Tocqueville Review / La Revue Tocqueville (vol. XXXVI, no 2, 2015, p. 175-204). Il a aussi rédigé deux comptes rendus de livres dans le Journal of American History (vol. 102, no 2, 2015, p. 587-588) sur l’ouvrage de Thomas Grillot, Après la Grande Guerre Comment les Amérindiens des États-Unis sont devenus patriotes (1917-1947), (Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2014) et dans European History Quartely (vol. 46, no 2, p. 379-380) sur celui de William R. Nester, The French and Indian War and the Conquest of New France.

Il a donné plusieurs conférences :

  • le 23 septembre 2015 au Cégep de Ste-Foy pour le Cercle Kisis: « Les fondements historiques des pensionnats » ;
  • le 7 octobre 2015 au Cégep de Sainte-Thérèse, à l’occasion de la semaine des sciences humaines et sociales sur le Québec : « La peur des Québécois de passer pour des «Sauvages». Histoire d’une honte de soi » ;
  • le 8 octobre 2015 devant les Amis du Marais à la Bibliothèque Corne de brume de Saint-Antoine-de-Tilly, « Histoires de castors : éthologie, écologie, histoire, mythes »;
  • le 7 novembre 2015 au Colloque des sociétés d’histoire du Québec : « Le régiment de Carignan : points de vue des Iroquois et des nations amérindiennes alliées des Français », ;
  • le 13 mars 2016 à la Société historique et culturelle de Saint-Antoine-sur-Richelieu : « L’influence des Amérindiens sur nos ancêtres au temps de la Nouvelle-France » ;
  • le 24 mars 2016 au Festival du Film pour l’environnement à Saint-Casimir : « À propos du film l’Empreinte : un film de réconciliation avec les Premières Nations » ;
  • le 6 juin 2016 au Laboratoire de recherches en Relations interculturelles : Partie 1 / Repères historiques : « Modèle colonial métis et peur de passer pour des «Sauvages» » (École d’été / PLU6909, Pratiques et politiques en contexte interculturel) ;
  • le 19 août 2016 à la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly, Fort de Chambly, il a présenté la « Culture du monde amérindien à l’heure du régiment de Carignan ».

Denys Delâge a aussi participé (avec 3 autres invités) à l’émission : « Faut pas croire tout ce qu’on dit », animée par Michel Lacombe et diffusée sur la première chaîne radiophonique de Radio-Canada au sujet du bannissement des Pit Bulls (18 juin 2016).

Cinquième fauteuil : Laurier Lacroix

Laurier Lacroix a publié « Les encadrements de menuisier, une solution pour les institutions au XIXe siècle », dans Journal of Canadian Art History / Annales d’histoire de l’art canadien (vol. XXXVI, no 1, 2014 (2016), p. 85-101) ; et avec Sacha-Marie Levay, « Encadrement et recadrage au Canada : histoire et fonctions / Frame and Framing in Canada : Functions and History », p. 10-23. Coéditeur du numéro de 232 p.

Il a contribué à l’ouvrage publié sous la direction de Micheline Cambron et Dominic Hardy, Quand la caricature sort du journal. Baptiste Ladébauche 1878- 1957, (Montréal, Fides, 2015) avec un texte intitulé « Baptiste Ladébauche alias Albéric Bourgeois », p. 133-148.

Il a présenté une communication, au colloque Qu’est-ce que l’art contemporain fait au patrimoine (3e conférence biennale de l’Association of Critical Studies Heritage, Montréal, 7 juin 2016) sous le titre « L’art contemporain comme mode d’appropriation du patrimoine » ; et « La recherche à l’oeuvre : l’exposition dossier dans les musées des beaux-arts », au colloque Les usages événementiels des collections muséales (ACFAS, Montréal, 9 mai 2016).

Laurier Lacroix est maintenant membre de l’Ordre du Canada.

Sixième Fauteuil : Bernard Andrès

Bernard Andrès poursuit son projet sur « L’archéologie littéraire de l’humour au Québec », subventionné par le CRSH.

En 2016, il a donné la conférence: « L’humour en guerre: 14-18 ou la ‘poilade des Poilus’ canadiens », Maison des écrivains de Montréal, 26 janvier 2016. Avec Michel Lincourt, du Mouvement laïque québécois (MLQ), il a présenté « Histoire et enjeux de la laïcité au Québec » Université de Sherbrooke, le 13 octobre 2016. Il a aussi prononcé « Pirates, sérails et belles captives : le libertinage de Jacques Grasset de St-Sauveur », Auditorium de la Bibliothèque Nucéra, Nice, 25 octobre 2016.

Avec Pierre Hébert, de l’Université de Sherbrooke, il prépare un Atlas de la littérature québécoise (à paraître chez Fides). Participeront à cet atlas Laurier Lacroix et Yvan Lamonde, sociétaires des Dix, ainsi que de nombreux et nombreuses canadianistes du Québec, du Canada et de l’étranger.

Septième Fauteuil : Jocelyne Mathieu

Jocelyne Mathieu fait partie du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) : Apparences, corps et sociétés sous la direction de Jean-Pierre Lethuillier (CERHIO Université de Rennes 2) ; dans ce cadre, elle poursuit ses recherches sur le costume. Elle s’intéresse toujours aux textiles et aux coutumes de la vie quotidienne.

Membre de l’Association française pour l’étude des textiles (A.F.E.T.), elle a participé aux journées d’études thématiques qui portaient sur Les étoffes de deuil, ces journées se sont tenues à Paris où elle a présidé une séance le 28 novembre 2015.

À l’invitation de Micheline Cambron et avec Esther Trépanier, elle a participé au séminaire « La presse, la ville et la mode » à l’Institut d’études canadiennes de McGill le 19 mars 2016; son intervention s’intitulait : « Conjuguer mode et tradition, une aberration? » Le 21 mai suivant, elle a participé au colloque annuel de l’Association canadienne d’ethnologie qui avait lieu à l’Université Laval où elle présenta à une table ronde L’enseignement de l’ethnologie à l’Université Laval. Elle contribue aussi à l’ouvrage collectif en préparation dont le titre provisoire est Les médias parlent ». Chroniques de la vie culturelle à Montréal durant la Crise et la Guerre, sous la direction de Marie-José Des Rivières et Denis Saint-Jacques, (Québec, Éditions Nota Bene).

Huitième Fauteuil : Fernand Harvey

Fernand Harvey poursuit ses travaux sur l’histoire des politiques culturelles au Québec depuis 1920 jusqu’à 1992. Six articles ont été publiés dans les Cahiers des Dix à ce jour couvrant les années d’Athanase David (1920-1936), d’Hector Perrier (1940-1944), d’Omer Côté / Duplessis (1944-1959), de Georges-Émile Lapalme (1960-1964), de Pierre Laporte (1964-1966), et de Jean-Noël Tremblay (1966-1970).

En 2016, il a aussi publié « Le secrétariat de la province de Québec, incubateur de ministères dans les années 1920 et 1930 », dans Michel Sarra-Bournet (dir.), Les grandes missions et les grands commis de l’État dans l’histoire du Québec (Québec, Presses de l’Université du Québec, p. 149-175).

Au colloque « De l’histoire au patrimoine : état des lieux et perspectives » organisé par le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal lors du congrès de l’ACFAS (Montréal, UQAM, 10-11 mai 2016), il a prononcé une communication intitulée « Le patrimoine de proximité en région : conflit ou convergence ? ».

Fernand Harvey a été nommé membre du Comité scientifique consultatif pour la révision de la Politique culturelle du Québec de 1992 (Ministère de la Culture et des Communications) et il a été désigné en 2016 pour un mandat de deux ans à titre de directeur de la Division francophone de l’Académie des sciences sociales, l’une des trois académies de la Société royale du Canada. La SRC comprend également l’Académie des arts, des lettres et des sciences humaines et l’Académie des sciences.

Neuvième Fauteuil : Louis-Georges Harvey

Louis-Georges Harvey poursuit ses projets de recherche sur le discours politique anglophone au Bas-Canada et sur le projet d’unir le Haut et le Bas- Canada (1822-1825).

Il a publié « The forgotten patriots: Ireland and the Irish in Lower Canadian political discourse and anglophone historical consciousness » dans Ireland and Quebec Multidisciplinary Perspectives on History, Culture and Society, [Margaret Kelleher & Michael Kenneally dir.], (Dublin, Four Courts Press, 2016, p. 49- 63) et « Confédération et corruption : la critique républicaine des Résolutions de Québec », dans La Conférence de Québec de 1864. Comprendre l’émergence de la fédération canadienne, [ E. Brouillet, A. Gagnon et G. Laforest dir.], (Québec, Presses de l’Université Laval, 2016, p. 231-242).

Il a présenté deux communications : « La « Renaissance» du Canada-français : les élites canadiennes-françaises et le nationalisme culturel dans la deuxième moitié du 19e siècle » au colloque « Des idées et des lettres – Colloque hommage à Fernande Roy », 29 avril 2016 et « Le républicanisme à l’époque des Patriotes » dans le cadre de la journée d’étude de la Société historique de Montréal, 7 mai 2016.

Dixième Fauteuil : Marie-Thérèse Lefebvre

Marie-Thérèse Lefebvre a prédigé « Yohadio chante la culture amérindienne », dans : [Denis Saint-Jacques et Marie-José Des Rivières, dir.], Les médias parlent. Chroniques de la vie culturelle à Montréal de la Crise à la Guerre, Montréal, Nota Bene (à paraître).

Elle a de plus participé à la table-ronde pré-concert, sur « … chant d’amours » de Serge Garant, Société de musique contemporaine du Québec, 10 novembre 2016, animateur, Paul Bazin ; de même qu’à la journée d’étude sur Jean Papineau- Couture à l’occasion du 100e anniversaire de sa naissance, organisée par Jonathan Goldman, Faculté de musique, Université de Montréal, 11 novembre 2016 ; son propos était intitulé « Jean Papineau-Couture et la musique de son temps ». Elle a également présenté une communication au séminaire dirigé par Michel Duchesneau : « La diffusion de la musique à la radio durant l’entre-deux-guerres », Faculté de musique, Université de Montréal, octobre 2016.

Marie-Thérèse Lefebvre a aussi participé à deux émissions radiophoniques : « Entrevue radiophonique sur Serge Garant », Émission Questions d’actualité, animateur Jean-Philippe Trottier, RVM, 10 novembre 2016 et « Entrevue radiophonique sur Ethel Stark », Émission Les Oranges pressées, Animateur Marc- André Carignan, CIBL, 16 juin 2016.

Événements et rencontres des Dix

Le lancement du 69e numéro des Cahiers des Dix (2015) a eu lieu au Musée des beaux-arts de Montréal le 24 février dernier, après une journée de réunion des membres de la Société. L’accueil du Musée fut remarquable et l’événement un franc succès.

La rencontre estivale annuelle a eu lieu le 21 juin suivant, à Saint-Antoine-de-Tilly chez Denys Delâge.

À la suite d’une autre réunion périodique des Dix au Musée québécois de culture populaire à Trois-Rivières le 10 novembre dernier, une activité fort sympathique a aussi eu lieu à la Librairie l’Exèdre grâce à la collaboration de notre éditeur Christian Laliberté des Éditions et de la librairie La Liberté à Québec. Animé par Audrey Martel, ce café-rencontre a été l’occasion de présenter la Société aux fidèles de la librairie l’Exèdre à Trois-Rivières et d’échanger avec eux sur les textes publiés par les Dix.

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Photographie prise devant l’église de Saint-Antoine-de-Tilly, le 21 juin 2016. Les membres de la Société sont accompagnés de leur éditeur Christian Laliberté de la librairie La Liberté à Québec. (Photographie Société des Dix).