Chronique # 65 (2011)

par Yvan Lamonde, Jocelyne Mathieu et Fernand Harvey

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Marcel Fournier, Prix des Dix 2012

Marcel Fournier est une figure bien connue dans le domaine de l’histoire et de la généalogie au Québec et en France. Auteur de 18 publications et d’une cinquantaine d’articles, il a apporté une contribution majeure à l’histoire des migrations en Nouvelle-France et au Québec, au cours des XVII, XVIIIe et XIXe siècles. Rappelons ici quelques-uns de ses ouvrages les plus connus : Les Bretons en Amérique du Nord des origines à 1770 (Société de généalogie de Québec, 1987) qui identifie tous les pionniers de souche bretonne établis en Amérique du Nord ; Les Européens au Canada des origines à 1765 (Éditions du Fleuve, 1989) qui recense les immigrants hors France venus au Canada ; De la Nouvelle-Angleterre à la Nouvelle-France (Société généalogique canadienne-française, 1992), qui raconte l’histoire tourmentée des captifs anglo-américains au Canada entre 1675 et 1760 ; Les Français au Québec 1765-1865 (Septentrion, 1995), concernant l’histoire méconnue de cette immigration française après la Conquête ; Origine des familles pionnières du Québec ancien (Société généalogique canadienne-française, 1997), une bibliographie analytique de 252 publications concernant les origines des Québécois ; Les Bretons en Amérique française 1504-2004 (Rennes, 2005) ; Retracez vous ancêtres (Éditions de l’Homme, 2009), un guide généalogique.

Marcel Fournier, historien et généalogiste

Auteur prolifique et conférencier recherché, Marcel Fournier s’est de plus fortement impliqué dans diverses associations de généalogie tant au Québec qu’en France, en plus participer à des projets qui se consacrent aux lieux de mémoire. il a été notamment président de la Société généalogique canadienne-française (1999-2007) et directeur du projet Montcalm sur les soldats français ayant combattu en Nouvelle-France durant la guerre de Sept Ans (2006-2009). Depuis 1998, il coordonne au Québec le projet franco-québécois de recherche sur les origines familiales des émigrants français et étrangers établis au Canada des origines à 1865 (Le Fichier Origines).

Marcel Fournier s’est mérité de nombreux prix au cours de sa carrière dont le prix Archange-Godbout, la plus haute distinction au Québec, pour l’ensemble de son oeuvre historique et généalogique (2003) et la médaille de l’Assemblée nationale du Québec, pour son engagement au sein de la Société généalogique canadienne-française (2007). en juin 2001, il était admis à l’Académie internationale de Généalogie / international Academy for Genealogy, dont le siège est à Paris. en plus de ses activités de recherche et de sa participation à la vie associative du milieu généalogique, Marcel Fournier s’est préoccupé de transmettre ses connaissances par l’enseignement puisqu’il a donné plusieurs cours en généalogie dans diverses institutions de la région de Montréal.

La Société des Dix est heureuse de décerner son Prix des Dix 2012 à Marcel Fournier, en reconnaissant en lui un acteur incontournable du milieu généalogique au Québec. Par ses publications, son enseignement et son implication communautaire, il a contribué au repositionnement de la généalogie comme pratique scientifique aux côtés de l’histoire sociale et de la démographie historique. Ses recherches ont, de fait, ouvert de nouvelles avenues en histoire du Québec et de l’Amérique française.

Le 75e anniversaire des Cahiers des Dix

Le vernissage de l’exposition Les Cahiers des Dix : une longue histoire a eu lieu à la Bibliothèque de l’Université Laval à Québec le 22 mars 2011. Cet événement soulignait le 75e anniversaire de la publication annuelle de la Société des Dix, Les Cahiers des Dix, dont le premier parut en 1936. Pendant près de trois semaines, de nombreux visiteurs ont découvert ou redécouvert cette Société d’intellectuels qui maintient une tradition de recherche, d’entraide et de diffusion en faveur de l’histoire du Québec et de l’Amérique française.

L’exposition présentait chacun des 10 fauteuils occupés depuis 1935 et, sur une ligne du temps, l’histoire de la Société jusqu’à aujourd’hui. Une vitrine était aussi consacrée notamment aux récipiendaires du Prix des Dix décerné annuellement depuis 2001 dans le but d’honorer une personne pour sa contribution remarquable dans le domaine de l’histoire du Québec ou de l’Amérique française (recherche ou diffusion).

La Société des Dix est reconnaissante envers la Bibliothèque de l’Université Laval qui a accueilli l’exposition avec enthousiasme et apporté un soutien sans lequel elle n’aurait pu avoir lieu. elle tient à remercier particulièrement Carole Saulnier, adjointe à la secrétaire générale de l’Université Laval et directrice des Archives pour son engagement, son soutien et sa précieuse collaboration, ainsi que la contribution de son équipe. Nos remerciements vont aussi à Cassandre Lambert-Pellerin et Catherine Côté-Cyr, étudiantes à la maîtrise en ethnologie et patrimoine de l’Université Laval pour leur travail minutieux, et notre vive gratitude à Frida Franco, designer, qui a su saisir l’âme de la Société dans le concept muséographique mis de l’avant. Plusieurs partenaires font partie de l’aventure : Les Éditions La Liberté, la Bibliothèque et Archives nationales du Québec, le Musée de la civilisation, la famille Malchelosse et les Amis des Dix. Que tous trouvent l’expression de notre profonde reconnaissance.

Cliquez ici our revoir l’essentiel de l’exposition.

Publications

Premier Fauteuil : Simon Langlois

Poursuivant ses travaux de sociologie théorique et historique sur la consommation dans une perspective comparée, Simon Langlois a récemment publié : « Mesurer scientifiquement le bonheur et la qualité de la vie » dans Miriam Fahmy [dir.], L’État du Québec 2011, Montréal, Boréal, 2010, p. 143-154 ; « introduction » au numéro spécial de L’année sociologique, 61, printemps 2011, p. 11-19 ; « Consommation et privation au sein des classes moyennes au Canada et en France » (avec Régis Bigot), L’Année sociologique, 61, printemps 2011 : 21-46. il a aussi signé chez Nota bene Intentions d’auteurs sur le Québec, le Canada et les sciences sociales.

Simon Langlois a participé avec deux autres membres des Dix, Fernand Harvey et Yvan Lamonde, au Colloque de la Société du patrimoine politique du Québec sur les 50 ans du ministère de la culture ; il y a fait la conférence de clôture, « Les défis à venir du ministère de la Culture, des communications et de la condition féminine ».

Il rédige depuis la fin du mois de novembre une chronique dont le thème est « Regards sur la société ». il s’agit de billets qu’on peut lire sur un blogue hébergé par le magazine Contacts de l’Université Laval.

Deuxième Fauteuil : Yvan Lamonde

Yvan Lamonde mène de front trois recherches : le tome ii de son histoire de « La Modernité au Québec (1939-1965) », l’histoire du Département de langue et littérature françaises de l’Université McGill (1853-1970) et avec Jonathan Livernois un ouvrage intitulé « Papineau : erreur sur la personne », déposé chez l’éditeur. il rédige une nouvelle introduction à la traduction anglaise (McGillQueen’s UP) de Histoire sociale des idées au Québec (1760-1896).

il a publié deux ouvrages : L’heure de vérité. La laïcité québécoise à l’épreuve de l’histoire, Montréal, Éditions Del Busso, 2010 et La modernité au Québec (1929-1965). Tome I (1929-1939) : La Crise de l’homme et de l’esprit, Montréal, Fides, 2011, et codirigé avec Jonathan Livernois, Culture québécoise et valeurs universelles, Québec, Les Presses de l’Université Laval (« Cultures québécoises »), 2010.

Yvan Lamonde continue de se promener dans le xixe et le xxe siècle à travers des articles et contributions à des collectifs d’auteurs : « Dostaler O’Leary, Séparatisme. Doctrine constructive », dans Robert Comeau, Charles-Philippe Courtois et Denis Monière [dir.], Histoire intellectuelle de l’indépendantisme québécois, tome I (1834-1968), Montréal, VLB éditeur, 2010, p. 123-131 ; « La mémoire cicatrise-t-elle ? », dans Jacques Beauchemin [dir.], Mémoire et démocratie en Occident. Concurrence des mémoires ou concurrence victimaire, Berlin, Peter Lang, 2011, p. 35-43 ; « Un nationalisme culturel faute de nationalisme politique », dans Guy Lachapelle [dir.], Le destin américain du Québec : américanité, américanisation et antiaméricanisme, Québec, Les Presses de l’Université Laval (« Prisme »), 2011, p. 57-68 ; « introduction », Louis-Joseph Papineau, Lettres à sa famille, 1803-1871, texte établi et annoté par Georges Aubin et Renée Blanchet, Québec, Septentrion, 2009, p. 7-11 ; « Un parcours intellectuel et politique fait de ‘combinaisons’ et de repositionnements », ivan Carel et Samy Mesli [dir.], Hector Fabre, Montréal, VLB éditeur, 2011, p. 59-90 ; « Malaise dans la culture québécoise : les méprises à propos de la ‘Révolution tranquille’ », dans Guy Berthiaume et Claude Corbo [dir.], La Révolution tranquille en héritage, Montréal, Boréal, 2011, p. 11-26.

Il a fait les communications suivantes : « La constellation de la défaite : histoire d’un objet non identifié », Université d’Ottawa, colloque « Perdus d’avance. Quand la littérature sauve les vaincus de l’Histoire » ; « Les ‘droits de la laïcité dans la culture’ et la création d’un ministère de la culture », Québec, colloque de la Société du patrimoine politique du Québec, « Le 50e anniversaire du Ministère des affaires culturelles » ; conférence de clôture, colloque « L’histoire engagée », Université Laval ; « Délestage et lestage dans la transmission », Montréal, Académie des lettres du Québec, colloque sur « La transmission de la culture » ; « Le DOLQ, plus axé sur l’histoire culturelle que sur l’histoire intellectuelle ? », Québec, Université Laval, Département des Littératures, colloque « les 40 ans du DOLQ ».

Fondateur et coordonnateur du Comité scientifique de l’Association internationale d’études québécoises (AieQ) et vice-président aux affaires académiques et scientifiques, il a été nommé membre d’honneur de l’Association.

Enfin, Yvan Lamonde a été élu pour un mandat de trois ans à titre de nouveau représentant des usagers de la ville de Montréal au Conseil d’administration de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. L’élection s’est déroulée entre le 22 novembre et le 27 novembre 2011 parmi 16 candidats admissibles.

Troisième Fauteuil : Gilles Gallichan

À la suite de ses articles sur Pierre-Stanislas Bédard, parus dans Les Cahiers des Dix nos 63 (2009) et 64 (2010), Gilles Gallichan a entrepris, avec la collaboration de Georges Aubin (Prix des Dix 2006), une édition des lettres de Pierre-S. Bédard à John Neilson écrites entre 1803 et 1829. À ce corpus de près de 200 lettres, pourront s’ajouter d’autres textes attribués à Bédard ou relatifs au personnage qui fut juriste, journaliste et le premier leader du Parti canadien. Ce travail, qui permettra de mieux documenter le développement des idées politiques des premiers parlementaires bas-canadiens au tournant du xixe siècle, devrait être complété en 2013.

Gilles Gallichan a également rédigé une étude sur les origines de la bibliothèque du Collège de La Pocatière, qui sera publiée en 2012 dans la revue Documentation et bibliothèques, éditée par l’ASTeD.

Quatrième Fauteuil : Denys Delâge

Denys Delâge concentre actuellement ses recherches sur l’Histoire des Algonquins de Trois Rivières (voir son article avec avec Claude Hubert, « La mémoire orale contemporaine des Metabenutins Uininis » (Algonquins de Trois Rivières), Recherches Amérindiennes au Québec, xi, 1-2, 2010, p. 83-101) et sur Le rapport traditionnel au corps chez les Autochtones.

Ses articles récents incluent : « escapar a l’herència colonial », Nacions a la recerca de reconeixement. Catalunya i el Quebec davant del seu futur ?, Barcelona,Generalitat de Catalunya, Department d’interior, Relacions institucionals i Participaciò, 2010, p. 187-212 ; « Échapper à l’héritage colonial », dans Alain G. Gagnon [dir.], Nations en quête de reconnaisssance. Regards croisés Québec-Catalogne, Berlin, Peter Lang, 2011, p.153-174. Sa recension critique de Blum Rony, Ghost Brothers. Adoption of a French Tribe by Bereaved Native America (McGill-Queen’s University Press, 2004) a paru dans Anthropologie et Sociétés sous
le titre « Cyberespace et anthropologie : transmission des savoirs et des savoir-faire », 35 1-2, 2011, p. 257-268.

il a participé aux colloques suivants : « La part amérindienne dans l’identité canadienne-française et québécoise », colloque international « L’indianisation aux confins des Amériques (xVie-xixe siècle). Captifs, renégats et ‘coureurs de bois’ », escuela de estudios Hispano-Americanos, CSiC, Séville ; « L’art autochtone canadien de la préhistoire à nos jours : persistances, dilemmes identité/universalisme », Chaire du Québec, Sorbonne ; « Vanishing indians » ? Où et comment les institutions font disparaître les Autochtones », 63e Congrès de l’institut d’Histoire de l’Amérique Française, Ottawa ; « Place des Autochtones au Québec et peur des Québécois de passer pour des “Sauvages” », institut interculturel de Montréal ; « La peur de passer pour des Sauvages », Groupe de recherche et d’intervention régionale, Laboratoire d’Archéologie, Université du Québec à Chicoutimi ; « Pour décoloniser notre histoire », Centre d’Études Québécoises, Université du Québec à Trois Rivières ; « intolérance religieuse et ouverture à l’autre en Nouvelle-France », colloque international « Colonisation et confessionnalisation en Amérique du Nord à l’époque moderne (France, Provinces Unies, Grande Bretagne) », Amsterdam, Consulat de la France ; « La situation amérindienne aux temps de Jacques Cartier », 24e édition des entretiens Jacques Cartier (« Jacques Cartier, le précurseur visionnaire »), Saint-Malo ; « Legs autochtone et peur de passer pour des “Sauvages” », Les Jardins du Précambrien, Fondation Derouin, 11e symposium d’art international in situ, Val David.

Cinquième Fauteuil : Laurier Lacroix

Laurier Lacroix a rédigé quatre textes dans le nouveau guide de la collection d’art canadien et québécois du Musée des beaux-arts de Montréal : « emergence et affirmation de la tradition picturale, 1790-1850 : le portrait » ; « La copie versus l’interprétation » ; « Le séjour de formation en europe, entre académisme et modernité » ; « Ozias Leduc, l’oeuvre symboliste », Art québécois et canadien La collection du Musée des beaux-arts de Montréal, tome i, Jacques Des Rochers [dir.], Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2011, p. 54-61 ; 62-69 ; 114-122 ; 148-153.

Ses participations à divers colloques témoignent de la diversité des intérêts de l’historien de l’art : « La fonction du dessin chez Napoléon Bourassa », colloque « Napoléon Bourassa. entre singularité et polyvalence », Musée national des beaux-arts du Québec ; « Les arts en Nouvelle-France à l’époque du Régime français », Musée des beaux-arts de Montréal ; « Le refus imaginaire », conférence inaugurale, 9e Congrès international sur l’étude des rapports texte et image, UQAM ; « Les artistes immigrants français au Canada, une contribution à la formation », colloque « Les immigrants français au Canada à l’époque de la Grande Migration transatlantique (1870-1914) », Université de Nantes ; « Présences du livre dans l’art contemporain au Québec », conférence de clôture, 6e colloque étudiant du Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec, « Le livre et l’artiste », Université de Sherbrooke.

Sixième Fauteuil : Bernard Andrès

Bernard Andrès poursuit ses recherches sur l’archéologie littéraire entre 1760 et 1840 à travers trois articles récents : « O tabu da conquista inglesa na historiografia literária quebequense », Cadernos de Pesquisa em Literatura, Faculdade de Letras, Pontificía Universidade Católica do Rio Grande do Sul, Porto Alegre (Brésil), 16,1, 2010, p. 84-89 ; « Cook and Bougainville and their narrative functions in english and French accounts of the 1759 Battle of Quebec », New Zealand Journal of French Studies, Massey University, Nouvelle-Zélande, 32, novembre 2011, p. 27-36 ; « Pierre de Sales Laterrière (1743-1815) : mémoires et oublis », Arguments. Politique, société, histoire, automne 2011, p. 117-124.

La communication de ses découvertes l’a mené à l’University of Auckland (Nouvelle Zélande), à l’Université de Nouvelle-Calédonie, à l’Université de NiceSophia-Antipolis, à la Karl-Franzens-Universität de Graz (Autriche) et à l’Université fédérale de Bahia (Brésil).

Son projet de recherche CRSH « Cartographie du réseau intellectuel de Jacques Viger (1787-1858) » a donné lieu à une étude récente : « Jacques Viger, archéologue des lettres québécoises (1787-1858) », Revue d’Histoire littéraire de la France, mars 2011, 111, 1, p. 65-76.

Dans la collection « L’archive littéraire au Québec » qu’il dirige aux Presses de l’Université Laval, il a fait paraître les titres suivants : Éditer la Nouvelle-France de Andreas Motsch et Grégoire Holtz et Les carnets d’Alain Grandbois ou l’atelier portatif d’un poète voyageur de Jacinthe Martel et Marie Pier Jolicoeur.

Il a enfin participé, à propos de « D’iberville et Cuba », à la table ronde « Pierre Le Moyne d’iberville : seul véritable héros de notre histoire ? », animée par Jean Barbe, écrivain et Éric Bédard, professeur à la TÉLUQ, pour le programme télévisuel « Au tour de l’Histoire » (Canal Vox, 25, 27, 28 septembre 2011).

Septième Fauteuil : Jocelyne Mathieu

Travaillant principalement à son projet subventionné (CRSH), « Moderniser et embellir le quotidien : l’effet des chroniques féminines sur l’apprentissage esthétique et la reconnaissance sociale depuis la Deuxième Guerre mondiale », Jocelyne Mathieu en a donné un aperçu dans « Porter le deuil » (avec la collaboration de Laurence Provencher St-Pierre), Cap-aux-Diamants, « Patrimoine et rites funéraires », 107, p. 31-33.

Huitième Fauteuil : Fernand Harvey

Fernand Harvey prépare l’édition d’un recueil de textes d’Athanase David intitulé « Propos sur la culture ».

Ses publications récentes comprennent ces articles : « Le Québec et l’inde : Jalons historiques et contemporains d’une relation en construction », dans K. Madanagobalane [dir.], Québec traditions, transition, transgression, indian Association for Quebec Studies, Chennai, Samhita Publications, p. 100-126 et « L’institut scientifique franco-canadien, 1926-1967, précurseur de la coopération franco-québécoise », Bulletin d’histoire politique, 20, 1, automne 2011, p. 72-83. Sa participation à des colloques témoigne, entre autres, de son intérêt pour l’histoire des politiques culturelles : « Athanase David, pionnier des politiques culturelles au Québec », colloque « Les 50 ans du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine », Bibliothèque de l’Assemblée nationale ; « Le ministre Hector Perrier et la création du Conservatoire de musique de la Province de Québec (1942) », colloque « Les 100 ans du Prix d’europe.

Le soutien de l’État à la musique, de Lomer Gouin à la Révolution tranquille », Montréal, UQÀM ; « La politique culturelle du Québec sous Georges-Émile Lapalme et après : la Révolution tranquille qui n’a pas eu lieu », colloque « Le 50e anniversaire du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine », HeC, Chaire de Gestion des arts ; « Les acteurs de la dynamique patrimoniale dans la ville de Québec : Perspectives historiques et contemporaines », Communication dans le cadre du xie Colloque international de l’Association brésilienne d’études canadiennes, Salvador de Bahia ; « Le Vatican et la création de nouveaux diocèses catholiques au Québec au xixe siècle : un point de vue inédit sur la structuration des régions », colloque « Les Archives du Vatican : pistes et défis pour la recherche sur le Québec et l’Amérique française », Rome, Consiglio Nazionale delle Ricerche.

Fernand Harvey a été responsable, au nom de l’institut national de la recherche scientifique, d’un projet du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de sa création. Le projet avait pour but de rendre hommage à 50 personnalités du milieu culturel (littérature, arts, médias) qui ont eu une influence significative au cours des années 1960. Après avoir constitué des dossiers biographiques pour plus de 300 candidats possibles avec l’aide d’assistantes de recherche, il a procédé à la constitution d’un jury de sept membres afin d’effectuer la sélection de 50 lauréats. La cérémonie de remise de la « Médaille de la Révolution tranquille » à ces acteurs du milieu culturel a eu lieu au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts à Montréal, le 23 septembre 2011, en présence du premier ministre Jean Charest et de madame Christine Saint-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. Voir : Cérémonie d’hommage 50 ans. Un courant d’inspiration, Québec, MCCCF, septembre 2011, 28 p.

Neuvième Fauteuil : Louis-Georges Harvey

Subventionné par le CRSH, Louis-Georges Harvey mène une recherche intitulée « Tories, Whigs and Patriots : Le discours politique anglophone au Bas-Canada, 1791-1838 ». il a fait deux communications sur ce sujet : à Maynooth, à la National University of ireland, à un atelier sur l’histoire et la représentation du passé en irlande et au Québec. Sa présentation s’intitulait : « Representations of ireland and the irish in Lower-Canadian Anglophone Political Discourse, 1825-1837 » ; puis à l’ACFAS : « L’exception irlandaise : la presse anglophone et la représentation de l’irlande et des irlandais dans le discours politique bas-canadien, 1825-1838 » dans le cadre du colloque « Nouveau programme de recherche sur les communautés d’expression anglaise du Québec ».

Dixième Fauteuil : Marie-Thérèse Lefebvre

Nommée Professeure Émérite de l’Université de Montréal, Marie-Thérèse
Lefebvre mène une recherche intitulée « Regards croisés sur la réception critique
francophone et anglophone des arts de la scène à Montréal entre 1900 et 1950
(musique, théâtre et danse) » et subventionnée par le CRSH (2011-2014). La
recherche est menée par une équipe pluridisciplinaire composée de Marie Beaulieu,
Dominique Garand, Hervé Guay, Lorne Huston et Jean-Pierre Pinson.

elle a publié trois textes dans Les Cahiers de la Société Québécoise de Recherche
en Musique (12/1-2, 2011) : « introduction à la pensée esthétique de Gilles
Tremblay à travers ses écrits », p. 31-44 ; « entretien avec Walter Boudreau », p. 45-52 et « entretien avec isabelle Panneton », p. 53-59.

Elle a participé par un « Hommage à Pierre Mercure » à l’émission Concerts classiques. Espace Musique, Radio-Canada (animateur Michel Keable ; réalisatrice,Michèle Patry) et au colloque « Les 100 ans du prix d’europe. Le soutien de l’État à la musique, de Lomer Gouin à la Révolution tranquille » avec une présentation intitulée « Bourses du gouvernement et Prix d’europe durant la Seconde Guerre ».

Tout comme Laurier Lacroix, elle a contribué aux activités liées à l’ouverture des nouvelles salles d’exposition de la collection d’art québécois et canadien du Musée des Beaux-Arts de Montréal à titre de conseillère à la réalisation musicale des audio-guides. elle y a proposé un choix d’oeuvres québécoises à partir des archives de Radio-Canada, partenaire du Musée.

Membres émérites

Deux membres émérites nous ont informés de la poursuite de leurs recherches.

Mireille Barrière

Mireille Barrière poursuit ses recherches sur les « Conditions de travail des artistes de la scène au Québec (1894-1914). Un métier en construction ».

Elle a récemment publié « Les origines de l’Opéra du Québec (1967-1971). Le rêve avorté d’un opéra d’État », Les Cahiers de la SQRM, 12, 1-2, juin 2-011, p. 19-31 et la biographie de « Wilfrid Pelletier », Dictionnaire biographique du Canada, http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?&id_nbr=8437

Dans le cadre du 30e anniversaire de fondation de l’Opéra de Montréal et d’une rétrospective du théâtre lyrique à Montréal, de la Nouvelle-France à nos jours, Mireille Barrière a fait une conférence à la Société historique de Montréal intitulée « Trente chandelles pour l’Opéra à Montréal ». elle organisé le colloque « Les 100 ans du prix d’europe. Le financement de la musique de Lomer Gouin à la Révolution tranquille »

Jean Simard

Jean Simard a publié « Cyril Simard, l’homme qui n’a jamais oublié ses origines », Rabaska, 9, 2011, p. 145-164.

Lauréat du Prix littéraire Philippe-Aubert-de Gaspé du Salon du livre de la Côte-du-Sud tenu à Saint-Jean-Port-Joli, Jean Simard a fait deux communications : « Les Cimetières. Musées in situ du patrimoine immatériel », au colloque « Patrimoine immatériel et musées : enjeux et défis » de la Société des musées québécois, Québec et « L’expérience de terrain, le terrain de l’expérience et la participation des communautés : les communautés ensevelies », Université d’été de l’institut du patrimoine culturel de l’Université Laval et Musée de la mémoire vivante de Saint-Jean-Port-Joli.

Hommage à Conrad Laforte

il faut enfin souligner le lancement par la Société québécoise d’ethnologie d’un ouvrage de mélanges en l’honneur de Conrad Laforte, décédé en 2008, qui fut membre associé des Dix à partir de 1991. De 1969 à 1994, après le décès de Gérard Malchelosse, il a rédigé seul les index des Cahiers qu’il a ensuite cosignés avec Gilles Gallichan jusqu’en 2003.

Rabaska, revue d’ethnologie de l’Amérique française, « M’amie, faites-moi un bouquet », Mélanges autour de l’oeuvre de Conrad Laforte, sous la direction de Jean-Nicolas de Surmont et en collaboration avec Serge Gauthier, Québec-La Malbaie, PUL (Archives de folklore, 30) et Éditions Charlevoix.

Benoît Lacroix o.p. en entrevue

Le père Benoît Lacroix, dominicain et membre émérite des Dix a accordé une entrevue à la journaliste Céline Galipeau de Radio-Canada, le 22 décembre 2011. il y expose sa philosophie de la vie basée sur l’acceptation de soi, avant de se tourner vers les autres. Selon lui, le bonheur n’est pas incompatible avec la souffrance qui s’avère souvent un passage nécessaire pour mieux se connaître. Né à Saint-Michel de Bellechasse, le 8 septembre 1915, Benoît Lacroix célèbrera son 97e anniversaire en 2012! On peut voir et écouter cette entrevue sur le site :
http://video.fr.ca.msn.com/watch/video/entrevue-avec-benoit-lacroix/16gr…